Histoire

Armoiries

En démolissant l’église du petit séminaire, on trouva près de l’entrée, des armoiries peintes sur une litre funèbre. Cet écusson était placé sur un manteau fourré d’hermine. L’écu ovale était d’azur, au chef d’or, surmonté d’une couronne ducale, et chargé de sept besants d’or, posés 3, 3, 1.

Les besans indiquent qu’un ancêtre est allé en croisade en Palestine.

Cet écusson que l’on doit attribuer à Louis II de Melun, Prince d’Espinoy, né en 1694, crée Duc de Joyeuse en 1714, fut nommé la même année, membre du parlement. Il était aussi pair de France et mourut sans en 1724 des suites d’une blessure que lui avait faite un cerf lors d’une chasse à Chantilly.

Quatre écussons des Melun ornent encore les piliers intérieurs du Chœur de notre petite église de Saint Vivien et sont très bien conservés.

 Au temps des chevaliers…

MONTLIEU, anciennement Mont Leude, puis Mont Léon se réunit, vers le Xème siècle autour d’un vaste château fort dont les possesseurs furent tour à tour alliés ou ennemis des seigneurs voisins de Montguyon et Montendre.

C’était aussi le chef-lieu d’une baronnie relevant du duché de Guyenne et comprenant les paroisses de MONTLIEU, Roch, Neuvicq, moitié nord d’Orignolles, Saint Vivien, Bédenac, Cherzac, Challaux, Chepniers, Sainte Colombe, le tiers de Chatenet, moitié sud de St Palais et Montandret.

Après ses anciens barons féodaux qui résidaient dans l’intervalle de leurs combats, MONTLIEU passa successivement aux st Gelays, aux Chabot de Jarnac, aux Melun d’Espinoy et aux Rohan Soubise. Les plus connus de ces seigneurs, qui n’y demeurèrent que très rarement, ayant d’autres châteaux plus importants, ont été : Jean de saint Gelays ami et historien de’ louis XII, Guy Chabot auteur du fameux coup de Jarnac (1547) et gouverneur de la Rochelle pendant les troubles religieux, marguerite de Rohan au XVII et le maréchal de Rohan-Soubise courtisan de louis V et de Mme de Pompadour. Ses enfants émigrèrent et leurs biens furent aliénés par la Révolution.

Comme faits historiques se rattachant à notre lieu on peut citer :

La prise du château en 1395 racontée par Froissart, la révolte des Pétaux en 1547 contre les exactions de la gabelle, les passages royaux de louis XI, François I, Charles Quint, Henri IV alors simple roi de Navarre, et qui coucha dans le château à quatre reprises différentes dont la dernière fut l’avant veille de la bataille de Coutras (gironde) en 1587, louis XIII avec son armée en octobre 1615 et mai 1622 et enfin en avril et novembre 1808 et en mai 1809, Napoléon le traversa au galop de sa voiture.

De 1790 à 1800 MONTLIEU fut le siège d’un district qui comprenait les cantons de MONTLIEU, Montguyon, saint Aigulin, Montendre et Léoville. Jonzac faisait alors partie du district de Pons.

 Notre commune est en fait le rassemblement de trois communes :

Les communes de St Vivien et de Challaux furent réunies le 9 novembre 1834 par décret, sous le nom de La Garde. Pourquoi ce nom ? Probablement en raison du corps de garde établi au carrefour de cette localité à ce moment là.

LA GARDE et MONTLIEU ont fusionné le 15 février 1965, d’où l’appellation de MONTLIEU LA GARDE.

De cette fusion quelques particularités sont restées. Nous possédons deux groupes scolaires, aujourd’hui divisé en maternelle et primaire, trois églises, trois cimetières, deux monuments aux morts. 

Un patrimoine qui se transforma au fil du temps…

En venant à MONTLIEU-LA GARDE ne cherchez pas le château, déjà ruiné depuis longtemps il fut vendu en 1795 après avoir été démoli pour empierrer la route nationale.

L’église du château ruinée par les guerres de religion fut démolie en même temps.

Un couvent fut construit à l’emplacement du « grenier » du château. Aujourd’hui c’est le centre d’aide par le travail qui s’y trouve…

La Halle

Elle avait été construite en 1877, à l’emplacement même d’une ancienne halle qui datait du XVIe qui fut détruite en 1867. La halle fut démontée en 1945. Elle était située sur la place du Général De Gaulle.

Elle fut rachetée et transportée avenue du général Leclerc et devint une menuiserie.

De nouveau rachetée elle devint Collège d’Enseignement Générale, puis Salle des Fêtes…

La maladrerie

Aujourd’hui il ne reste que le nom attribué à une impasse au lieu même où se trouvait la maladrerie.

Au XVII e siècle, une épidémie de peste noire ravagea notre région, les malades étaient rassemblés dans des hôpitaux appelés « maladreries ». Les habitants de MONTLIEU invoquèrent Saint Roch… Quand le fléau cessa, les habitants attribuèrent se miracle à Saint Roch et il devint le patron de MONTLIEU. On lui dédia une chapelle en l’église Saint-Laurent -du-Roc.

Les Moulins à eau

L’un des plus anciens était celui de Joyeux sur la Coudrelle. Il existait déjà en 1471. D’autres moulins à eau étaient situés à Vrignon et au Bernin, à Chierzac.

Un autre moulin à eau était lui sur le Lary, au lieu dit de Beauregard, datant du XVIIe siècle.

Les Moulins à vent

Toujours au lieu dit de Joyeux, vers 1780 un moulin à vent fut installé par Barthélemy Freslon. Il fonctionna jusqu’à la veille de la guerre 1914/1918.

A MONTLIEU même, deux moulins au moins sur le plateau, au point coté 139, dit encore les moulins, à mi-distance entre la Nationale, côté mairie et le chemin du Prieur : l’un fut démoli en 1861, l’autre, le petit moulin vers 1878.

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